Le Guépéou est crée à partir de 1922. Il est ensuite dirigée par Viatcheslav Menjinski à partir de 1928, elle participe à appliquer les plans quinquennaux mis en place par Staline. A partir de l'été 1930 lors de la campagne de purge, la Guépéou joué un rôle important, en aout-septembre, elle multiplia les arrestations de spécialistes de Renom occupant des postes importants au Gosplan, à la banque d'Etat et dans les commissariats du peuple au Finance.
Préparant des dossiers destinés à démontrer l'existence d'un réseau d'organisation antisoviétique reliés entre elles au sein d'un prétendu "Parti paysan du travail" dirigé par Kondratiev et d'un prétendu "parti industriel", les enquêteurs sont parvenus à obtenir des aveux à la fois à des personnes en contacte avec les droitiers comme Boukharine ainsi que sur des complots imaginaires visant à tuer Staline.
En 1933 pendant la purge des villes eu lieux en parallèle des opérations ponctuelles menées dans le même état d'esprit que les purges. En effet au printemps 1933, 20000 personnes furent purgés dans les transports ferroviaires, dirigés durement par Andreïer et Fraganovitch. Un extrait du département de transports de la Guépéou sur "l'élimination des éléments contre- révolutionnaires et antisoviétiques" sur les chemins de fer nous apprend que 700 furent arrêtés et envoyés devant les tribunaux, 300 personnes "douteuses" furent licenciées par voie administrative. 1270 personnes au cours des 4 derniers mois ont été chassées du réseau. Avec la vague de petits délinquants souvent mineurs qui s'étaient multipliés depuis la famine et la dékoulakisation le bureau politique prit des mesures pour lutter contre. Le 7 avril 1935 celui ci fit un dossier qui soumettait à la justice tous ces petits délinquants, celle ci pouvait en conséquence appliquer les sanctions pénales. Parallèlement le NKVD qui fut une police secrète en 1934 pour remplacer la Guépéou(Le NKVD fut une police crée afin de contrôler la population sous ordre de Staline qui s’en servi pour maintenir son autorité sur le Pays. Le NKVD était composé de milliers d’hommes qui pouvaient être soit de simples agents de police, soit des militaires) fut chargé de réorganiser les "maisons d'accueil et d'affectation des mineurs" et de développer un réseau de "colonies de travail" pour mineurs". Au cours de la seule année 1936 plus de 125000 mineurs vagabonds passèrent par les maisons d'accueil du NKVD, entre 1935 et 1939 plus de 155000 mineurs furent enfermés dans les colonies de travail du NKVD.
C'est conformément au décret du 10 Juillet 1934 que la Guépéou devenait un département du nouveau commissariat du peuple à l'intérieur unifié de l'URSS. Ayant désormais le même signe que le commissariat du peuple de l'intérieur la Guépéou devint le NKVD. Cette nouvelle police politique perdait quelques unes de ses attributions judiciaires et elle ne pouvait plus ordonner des exécutions capitales sans l'accord des autorités politiques centrales. Les condamnations à mort passaient désormais par une procédure d'appel crée exprès qui se devait d'être confirmée par une commission du Bureau politique, dans le but de "renforcer la légalité socialiste". Malgré tout ses effets restèrent en peu plus limités. Le contrôle de des décisions d'arrestation par le parquet s'avéra inefficace étant donné que le Procureur Général Vychinski laissa toute liberté aux organes répressifs. L'assassinat de Serge Kirov le 1 er décembre 1934, appartenant au Bureau Politique et étant le premier secrétaire, a été utilisé par Staline à des fins politiques. La version officielle de cet assassinat disait qu’un individu avait pu pénétrer à Smolny grâce à une "fausse" carte du parti, cela démontrerait de façon éclatante "l'immense importance politique" dans la vérification des cartes. Le NKVD fut très actif durant cette période de plus de 6 mois, il fournissait aux instances du parti des dossiers sur les communistes dits "douteux". Les organisations du parti quant à elles fournissaient au NKVD des informations sur les participants exclus durant la campagne de "vérifications". Suite à l'assassinat de Kirov une vague de Terreur s'abattit, au total 267000 condamnations en 1935 et plus de 274000 en 1936 furent prononcées dans les affaires du NKVD suite eu décret du 27 décembre 1934 où le bureau politique énonça la déportation de 2000 familles "antisoviétiques".
En Espagne en 1937 le NKVD s'appelait le "Grupo de Information", il était devenu une sorte de bureau annexe du ministère de l'intérieur. Les agents communistes dirigeaient la direction de la sureté. Pendant le printemps et l'été 1937 le Servicio Alhedo Hertz fut le plus actif. D'après Julian Gorkin Hertz fut considéré comme "l'un des maîtres de l'interrogatoire et des exécutions». Dans la nuit du 9 au 10 avril 1937, un jeune homme inconnu, Marc Rein, engagé dans les mouvements d'extrême gauche, norvégien et allemand disparut de sa chambre d'Hôtel à Barcelone. Ses amis alertèrent l'opinion publique, on y apprit que Marc Rein était le fils de Rafael Ahanovitch, exilé russe dirigeant de la II internationale. Il y eu une grande envi par les proches de savoir la vérité ce qui toucha à l'étranger et provoqua un gène en Espagne républicaine. Ce gouvernement s'engagea pour trouver les responsables ce qui aboutit logiquement à désigner le Servicio Alhedo Hertz comme responsable, il eu une lutte entre le NKVD et le gouvernement. Un agent SSI29 fut arrêté par Hertz mais libéré. A la fin l'affaire Hertz qui ne connut pas vraiment de fin et déboucha par la fin des activités D'Hertz et de Gomez Emperador. Pendant la guerre civile, des milliers d'enfants espagnols entre 5 et 12 ans furent envoyés en URSS. Après la défaite des républicains, leurs qualités de vie changèrent. Les instituteurs espagnols en 1939 furent accusés de "Trotskisme" ET 60% ont été arrêté et emprisonné à la Loubianka. Le reste fut envoyé en usine. Une jeune institutrice du subir torture pendant environ 20 mois pour finir fusillé. Les enfants indisciplinés durent subir la toute puissante-autorité de Juan Modesto pour ceux de Kalouga. En 1941, il y eu 50% qui étaient tuberculeux et les autres mouvements de l'exode.
Pour les marins aviateurs non communistes qui étaient venu en URSS pour formation connurent eux aussi un sort peu enviable. Ils furent imposés par le colonel Martinez agent du NKVD, par soient quitter l'URSS soit d'y rester. Ceux qui voulurent partir furent envoyés dans les usines. Le 14 septembre dans un procès truqué, ils furent arrêtés, dont certains durent torturés ou exécutés à la Loubianka. Pour ceux expédiés à Petchoralieu, ils moururent tous sans exceptions
En 1934 en Pologne l'AK subissait les foudres du NKVD. Quelques jours après la fin des combats les unités intérieurs du NKVD arrivèrent et menèrent à terme une opération de désarmement des soldats de l'AK. 6000 partisans furent arrêté et 1000 purent s'échapper. Le NKVD se chargea de mettre dans les camps les officiers de l'Etat major des unités de partisans ou alors ils pouvaient rentrer dans l'armée polonaise à conditions d'être formés sous l'égide des soviétiques. Au niveau de la ligne Ceuzan là où L'AK possédait 30000 à 40000 soldats le NKVD arrêta 25000 soldats dont 300 officiers de l'AK furent arrêtés, désarmés puis emprisonnés dans les prisons et les camps du NKVD et des groupes d'opérations du SMERSH, on y envoyait aussi bien des partisans polonais, les volkdeutsches et les prisonniers allemands. Tous les soldats et leurs officiers refusant de s'engager dans l'armée de Berlin furent eux aussi envoyés dans les goulags. On pense que environ 25000 à 30000 soldats de l'opération "Burza" furent emprisonnés. Même avec la disparition d'une grande partie des unités de l'AK le NKVD et le SMERSH continuèrent leurs activités. Une division spéciale fut crée et autorisée à stationner en Pologne
Le NKVD est divisé en sections organisées selon une structure politiques, économiques et culturelles de L'union soviétique. Le secteur principal du NKVD est la section spéciale chargée de surveiller toutes les organisations du parti, et les sections spéciales de l'armée et de la flotte qui lui sont substituées. La section spéciale a des agents secrets et des informateurs dans toutes ses organisations. Le NKVD réalise des arrestations basées sur leurs dénonciations. On a un nombre important d'arrestation périodiques qui sont des méthodes spécifiques au NKVD. Dans leurs dossier le NKVD enregistre des gens avec aucune accusation concrète pour aucun crime, ce sont des gens qui ne sont "pas assez dévoués au régime soviétique", ils sont considérés par le NKVD comme des "contres révolutionnaires potentiels", c'est parmi ces citoyens que les agents du NKVD procèdent à des épurations massives, ces victimes sont considérés dans les prisons comme responsables de tous les échecs dans tous les domaines de la vie sociale.
Le NKVD est aussi représentés par des effectifs à l'étranger. Officiellement ils occupent quelque poste diplomatique, ils sont chargés de surveiller toutes les organes soviétiques officiels dans le pays où ils séjournent. Tout le travail du Kominterm à l'étranger passe par la Section des relations internationales, O.M.S. Tout l'appareil de L'O.M.S. à Moscou comme à l'étranger est rempli d'agents du NKVD depuis 1936-37 et tout ce que fait l'O.M.S. est contrôlé par le cet instrument policier. La où le parti communiste est légale un représentant de L'O.M.S. si trouve. A l'époque cet agent occupait un poste diplomatique guère important. Depuis quelque temps, ils sont devenus clandestins. Ils contrôlent les activités et la situation financière des partis communistes, ils transmettent des instructions et des subsides venant de Moscou. Le gouvernement soviétique ne soutient pas seulement le parti communiste officiel et sa presse, mais aussi tout ce qui est attrait aux publications pro-staliniennes qui n'appartienne pas au Parti, comme le journal "Ce Soir" à Paris. Toute l'activité du Kominterm en Amérique Latine se trouve concentrée aux Etats unis où réside le principal représentant de l'O.M.S. Tous les pays d'Amérique latine relèvent de sa compétence. Il a des adjoints dans les différents pays. En plus d'un canal de représentation à Washington où passent toutes les instructions, l'O.M.S. possède un appareil illégal de connexion avec les différentes sections d'Europe, d'Asie et d'Amérique. Il a été crée afin de servir des relations diplomatiques avec un pays donné en cas de guerre ou de rupture.
Le NKVD est aussi friand des actions terroriste qu'il organise à l'étranger. Ce sont le chef du NKVD, le Commissaire du Peuple de l’affaire intérieure avec la sanction de Staline qui donnent les ordres à cause des risques diplomatiques et des difficultés liés à l'exécution de ce genre d'activité. Les organisateurs ces ces actes terroristes à l'étranger sont des responsables du NKVD. Les assassins sont quant à eux toujours des étrangers au service du NKVD. Ils sont considérés comme des communistes fidèles.
 



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